Le THERMALISME autour de notre gîte
Le mot thermalisme vient du grec thermos signifiant “chaud”. Dès l’Antiquité, les Grecs ont eu l’idée de construire des bains d’eau chaude publics à proximité ou sur des sources thermales, afin de répondre aux impératifs d’hygiène et de détente des gymnastes. Cependant, on doit la popularité de ces bains aux Romains, qui les ont baptisés “thermes”. Ils développent notamment un nouveau système de chauffage par le sol : l’hypocauste.
Après une longue période d’oubli, le thermalisme retrouve sa réputation. En 1604, sous l’impulsion d’Henri IV, une première « Charte des eaux minérales » est rédigée.
Les thermes deviennent très vite des lieux privilégiés de villégiature et de vie culturelle. Dans la chaîne pyrénéenne, pas moins de 31 stations thermales se développeront, portées par le goût impérial pour les villes d'eaux.
Mais il faudra attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour voir apparaître une véritable démocratisation des thermes avec le remboursement des cures par la Sécurité sociale en 1950. Cet organisme prend en considération chaque station thermale et contrôle l'eau pour qu’il n'y ait aucune bactérie. Ce processus est tellement respecté qu’au moindre élément pathogène présent dans l’eau, il y a fermeture du centre. Même les hôpitaux n’ont pas un code d’hygiène aussi poussé. Chaque établissement de soins doit être agréé dans le traitement d’une ou plusieurs orientations thérapeutiques et tous doivent être conventionnés par la Sécurité Sociale.
Les Pyrénées recèlent dans leur sous-sol un capital hydrominéral exceptionnel : on a en effet dénombré plus de 500 sources thermales (dont 148 furent exploitées) sur le seul versant français. Si leurs propriétés thérapeutiques étaient déjà connues et exploitées par les Romains à Luchon, Bagnères-de-Bigorre ou Cauterets, ce n’est qu’à partir de la fin du 18e siècle, encouragé par une littérature médicale abondante et des résultats probants, que le « recours aux eaux » devient une prescription régulière de la médecine.
S’ouvre alors l’âge d’or des stations thermales des Pyrénées qui culminera du Second Empire jusqu’à la 1ière Guerre Mondiale. Les villes d’eaux se multiplient, se transforment et s’embellissent ; l’arrivée du train et le percement de routes qui desservent petit à petit toutes les stations, la présence de têtes couronnées, d’aristocrates, hommes d’État et nouveaux bourgeois aisés en font le « rendez-vous de l’Europe élégante ».
Notre gîte « Aux plaisirs du cagire » est proche d’ancienne ville thermale comme Eucausse-les-thermes ( les thermes sont fermées) ou de villes thermales en exploitation (Salies-du salat, Luchon).
Il peut être un parfait hébergement pendant une cure afin de connaitre un endroit reposant en pleine nature ou pour faire de la balade ou de la randonnée
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